Uvira aux cris d’alarme : plus de 6OO cas de M-Pox déjà enregistrés dans la zone de santé
Dans
la ville d’Uvira au sud du Sud-Kivu, la maladie M-Pox ou variole de singe
devient de plus en plus inquiétante. Jusqu’à ce mardi 13 août 2024, sur 34
zones de santé que compte la province du Sud-Kivu, 29 zones sont déjà touchées
par cette maladie et Uvira occupe la 4e place.
Lors
d’un atelier de mise au point organisé par la zone de santé d’Uvira en
collaboration avec son partenaire Breakthrough-Action (B A), le docteur Claude
BAHIZIRE, directeur de communication à la division provinciale de la santé et
l’un des facilitateurs précise qu’à Uvira il y a déjà 700 cas enregistrés et 2
décès.
« Dans
29 zones de santé touchées, nous avons déjà enregistré 3700 cas et avons déjà
perdu 25 personnes. Cette maladie commence à aller au-delà du pays. Uvira est
actuellement choisie parmi les zones qu’il faut beaucoup mettre d’actions après
Kamituga, Nyangezi et Miti Muresa, qui occupent actuellement les premières
positions », a-t-il souligné.
Celui-ci
ajoute que le M-Pox n’est pas une nouvelle maladie en RDC, car il a été vu pour
la première fois en 1970 chez un enfant de 9 mois dans la province de
l’Équateur et au Sud-Kivu ; le premier cas a été enregistré en septembre 2023 à
Kamituga.
Ses
signes commencent par une forte fièvre avec des douleurs au dos et une douleur
musculaire, mais aussi beaucoup de boutons partout sur le corps, de ganglions
au niveau des articulations qui sont tellement douloureux.
Pour
combattre cette maladie, le docteur Claude Bahizire demande à la population de
respecter les mesures barrières : « Lave la main à tout moment, ne pas
partager les habits en cette période, ne pas partager des choses avec la
personne malade. Le M-Pox est soigné uniquement à l’hôpital général en isolant
les personnes atteintes avec d’autres malades et le traitement est donné
gratuitement au malade M-Pox ».
Claude
BAHIZIRE demande également à la population d’Uvira de rester vigilante, mais
aussi de respecter les mesures barrières pendant cette période et de continuer
à sensibiliser les autres sur M-Pox.
Christina
MAGAMBO – LPA Sud-Kivu
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