Uvira : plusieurs maisons sont submergées par la boue de Nyarumanga suite à la pluie qui s'est abattue la nuit
Plusieurs habitations dans le quartier Rombe II, situé dans la commune de Mulongwe, à Uvira, sont endommagées et les autres sont submergées par la boue.
Dans la nuit du lundi au mardi 2
avril 2024 vers 23 heures, une pluie diluvienne s'est abattue dans la ville d’Uvira suivie
d'un vent violent.
En commençant par le rail
jusqu'au lac Tanganyika, sur l'avenue orthodoxe dans le quartier Rombe II, près
de toutes les maisons situées à proximité de la rivière Nyarumanga ont été
touchées par le débordement de cette rivière qui se déverse dans les habitations.
Certaines familles se forcent
de sauver certains objets précieux, tandis que d'autres sont complètement
endommagés ou noyés dans la boue, tel est le constat fait par les reporters de
la presse africaine l'avant-midi de ce mardi.
Il s'agit d'une habitude. « Les
maisons situées à proximité de la rivière Nyarumanga sont constamment touchées
par les inondations à Uvira depuis avril 2020 », affirme Gabriel Mwela, un
jeune de l'avenue Orthodoxe que la presse africaine a interrogé.
Aucun cas n'a été rapporté par
des sources sur place concernant les dégâts humains causés par cette pluie, à
l'exception d'un homme blessé à la jambe, sauvé lorsque la vitre de la fenêtre
de sa maison allait tomber sur lui.
En dépit de cette situation,
la montée des eaux du lac Tanganyika reste un défi quotidien pour de nombreuses
familles qui résident à proximité de ce lac.
Parmi ces familles, certaines
ont commencé à quitter leurs domiciles afin de trouver refuge auprès de
familles d'accueil, tandis que d'autres passent des nuits à la belle étoile ou
dans des écoles, des églises ou des hangars.
Meme constat fait dans le
quartier Kavimvira, commune portant le même nom où, plus de 10 avenues sur les
19 que compte ce quartier sont touchées par la montée des eaux du Lac
Tanganyika et d'autres du marais Nyangara. Monsieur Mulangaliro Kanena Justin président
des jeunes de ce quartier informe que « des maisons ont été écroulées
et d'autres sont en cours de démolition. La population ne sachant pas où se
réfugier observe des objets flotter sur les eaux jusqu'à la RN30 et dans les
rues. »
Un appel d'urgence est lancé aux autorités, aux organisations gouvernementales et non gouvernementales, ainsi qu'aux organismes humanitaires afin de venir en aide à cette population qui est devenue marine.
Pascal BAHUNDE/ LPA-Uvira
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