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lpa | 15 mars 2024 | 604 vues

Demba : Quatre DDH victimes d'agressions par une autorité pour avoir pris part à un dossier, le RPDDH s'indigne.

Le Réseau de protection des défenseurs des droits de l'homme (RPDDH) a été affecté par les menaces corporelles orchestrées par les envoyés du chef de secteur de Tshibungu envers quatre défenseurs des droits de l'homme du coin le week-end dernier.

Cette corporation l’a fait savoir à travers son comité local de protection des droits de l'homme basé dans le territoire de Demba, au Kasaï central.

Tout a commencé quand les jeunes volontaires du village (hommes du chef), qui étaient chargés des travaux manuels (salongo) sur le tronçon Demba-Kananga, vers la montagne de Basankayi, dans le chef-lieu du secteur, ont commencé à faire des tracasseries. Ils ont commencé à demander aux conducteurs des vélos chargés 200 fc à chaque passage.

Cette équipe a refusé de tolérer un cortège de conducteurs appelés "bayanda" qui ne voulait donner que 100 francs congolais par personne, malgré l'approbation de l'autorité sectorielle. Cela a entraîné un conflit constant entre les deux parties.

 

La cause des conducteurs de vélos a été soutenue par les quatre défenseurs des droits de l'homme de la place, dont les identités ne nous sont pas divulguées par nos sources. Malheureusement, il semble que cette équipe les attendait, car elle les a agressés sans pitié jusqu'à causer des blessures à certains d'entre eux.


Marcel MASANKA Kabalu, président du comité local de protection des défenseurs des droits de l'homme à Demba, informe la rédaction de lapresseafricaine.net que ces quatre DDH ont déjà été admis aux soins dans les établissements de santé locaux en attendant les procédures judiciaires du RPDDH.

Cette situation ressemble à celle qui s'est produite en janvier dernier à Mukanya Kalamba, dans le secteur de Muanza Ngoma, dans la même région, où un membre du groupe de défense des droits de l'homme avait participé à l'arrestation massive des villageois par les militaires. Il avait été arrêté et relâché après de nombreuses démarches de sa hiérarchie.

 

Honoré MUABI



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