Minova : l’ONG LDI sensibilise plus de 6.600 élèves contre le choléra et la Mpox
Dans le cadre de la lutte contre les maladies infectieuses dans la zone de santé de Minova, l’Organisation Lutte pour le Développement Intégral (LDI) mène depuis deux mois une vaste campagne de sensibilisation contre le choléra et le Mpox (anciennement appelé variole du singe). Cette initiative, ciblant principalement les établissements scolaires, a déjà permis de sensibiliser 6 684 élèves issus de plusieurs écoles de Minova, dans le groupement de Buzi, territoire de Kalehe, province du Sud-Kivu, en République démocratique du Congo.
Christian Bulalo Simwerai,
secrétaire de l’organisation LDI, explique que cette campagne intervient dans
un contexte sanitaire préoccupant : « La
zone de santé de Minova traverse une période critique avec la résurgence des
cas de choléra et de mpox. Les enfants et les femmes figurent parmi les
premières victimes, ce qui nous a poussés à intervenir de manière urgente en
milieu scolaire », a-t-il déclaré.
Le choléra, maladie diarrhéique
aiguë causée par l’ingestion d’aliments ou d’eau contaminés, et la Mpox,
maladie virale transmise par contact étroit avec une personne infectée ou des
objets contaminés, représentent aujourd’hui de graves menaces pour la santé
publique dans la région. En réponse, LDI s’est donné pour mission de promouvoir
les gestes barrières et les bonnes pratiques d’hygiène dans les écoles, en
collaboration avec les enseignants et les autorités éducatives locales.
L’objectif ultime de LDI est d’atteindre
zéro cas de choléra et de Mpox dans les jours à venir. Toutefois, l’organisation
souligne qu’elle mène ces activités sans appui financier extérieur et lance un
appel aux partenaires techniques et financiers afin d’étendre cette campagne à
l’ensemble de la zone de santé de Minova.
« Avec des moyens limités, nous avons déjà atteint plus de 6 600 élèves. Avec l’appui d’autres organisations et partenaires, nous pourrons toucher davantage de communautés et renforcer la prévention à plus grande échelle », conclut Christian Bulalo.
Augustin Kito –
Rédaction LA PRESSE AFRICAINE
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