RDC : l'UNPC condamne avec force les attaques ciblant 2 journalistes à Uvira
L'Union Nationale de la Presse du Congo, UNPC en sigle, dénonce les intimidations et attaques survenues le 9 décembre lors d’affrontements impliquant des éléments FARDC-Wazalendo et ceux de l’AFC-M23 avant la chute de la ville d'Uvira.
À
travers un communiqué signé par son
président national, Kamanda Wakamada Muzembe, 02 (deux) professionnels des
médias ont été agressés et dépouillés de leurs matériels de travail. Le
communiqué cite les victimes, dont Pascal Bahunde Ruvunira, journaliste et
Éditeur du média en ligne lapresseafricaine.net ainsi que Françoise Bukuru,
journaliste à la RTNC/Uvira.
L’UNPC
confirme également la mort de Janvier Lwesho Nyakirigo, journaliste à la Radio
Kiliba FM, un incident qui a suscité une profonde indignation au sein de la
corporation.
La
corporation qualifie ces actes de « violations graves » des
droits liés au métier du journalisme et d’atteintes inacceptables à la liberté
de la presse.
« Les professionnels des médias
sont des civils protégés par le droit international. Toute attaque contre eux
constitue un crime. » lit-on dans ce document.
L'Union
Nationale de la Presse du Congo exige:
1. l’ouverture
urgente d’enquêtes indépendantes pour identifier les responsables ;
2.
réclame des poursuites judiciaires contre les auteurs de ces violences ;
3.
demande la restitution immédiate du matériel extorqué et la protection des
victimes.
L'organisation
de journalistes en RDC appelle au
renforcement des mesures de protection dans les zones à risque.
« La
liberté de la presse est un principe intangible et non négociable », insiste
l’UNPC, qui exhorte les autorités à agir rapidement pour prévenir la répétition
de tels incidents, à travers son répondant Kamanda wa Kamanda Muzembe.
Depuis
le début de ce conflit armé, les journalistes et surtout ceux œuvrant dans la
partie Est de la république démocratique du Congo sont confrontés à plusieurs
difficultés liées à l'exercice de leur
métier. Des cas d'assassinats, menaces de mort, intimidations et extorsions
sont signalés dans les provinces affectées.
J R
- LPA Sud-Kivu
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