Urgent : « plus question du travail à la zone de santé d’Uvira jusqu’à ce que ça soit fait du droit à la population de Kimanga » dans la ville d’Uvira

La population de Kimanga à Uvira dans la province du Sud-Kivu donne le choix au médecin chef de zone d’Uvira entre remettre le code du centre de santé de Kimanga ou son départ.

Cette revendication est formulée dans un sit-in organisé par la nouvelle société civile congolaise qui accompagne cette population qui dit être lésé par le comportement du MCZ ce mardi 13 aout 2024.

« Ce centre a été toujours géré par deux structures, dont la population du quartier Kimanga et les militaires des FARDC, mais depuis plusieurs années, les FARDC se sont accaparés toute la gestion, et cela par le soutien total du Médecin Chef de Zone d'Uvira », explique monsieur Freddy Mudeba, vice-coordonnateur chargé des activités à la NSCC.

« Le MCZ donne son soutien aux FARDC, car, selon lui, c’est la population qui doit se créer une nouvelle structure. Pourtant, dans la pyramide sanitaire, le Centre de santé Kimanga/FARDC n’existe pas, mais plutôt c’est le centre de Santé Kimanga », ajoute cet acteur de la nouvelle société civile congolaise.

Que pense la population comme solution à ce problème ?

« Nous sommes au deuxième sit-in aujourd’hui pour réclamer la même cause où nous ne demandons cette fois que le code du centre de santé Kimanga parce que nous avons déjà un nouvel endroit pour la réinstallation du centre et laisser les anciens locaux aux FARDC », fait savoir un habitant interrogé par la presse africaine à ce sujet. 

Pour prouver la nécessité du code dit à leur égard, la population de ce quartier de la ville d’Uvira est déterminée à rester au bureau de la zone de santé. Pas de service jour et nuit jusqu’à ce que tout soit mis au clair comme il est du droit, ont-ils fait savoir.

Signalons que dans le cadre de ses réalisations, le fond social avait construit quelques bâtiments modernes et plusieurs équipements ont été installés au profit de la population de Kimanga en particulier et celle de la ville d’Uvira en général.

Rémy BASHIGE – LPA Sud-Kivu