Sud-Kivu : la nouvelle société civile préoccupée par les conditions de vie de l’enfant congolais, l’urgence s’impose
En marge de la commémoration
de la journée internationale de l’enfant africain, la coordination de la
nouvelle société civile congolaise au Sud-Kivu retrace les obstacles qui
freinent l’avenir meilleur de l’enfant en République Démocratique du Congo. L’urgence
étant de mettre fin à la guerre dans la partie Est du pays pour sauver des milliers
d’enfants en situation extrêmement délicate.
Célébrée le 16 juin de chaque année, Mireille Tasi, responsable de
cette structure citoyenne invite le gouvernement Congolais à redoubler les efforts
pour garantir un avenir meilleur aux enfants. Elle note que la guerre
économique à l’est de la RDC est une situation
aggravante au problème de l’enfant congolais qui déjà, le coup de vie ne
favorise pas son développement normal.
« Des milliers d’enfants continuent à être utilisés dans de
conflits à l’est du pays. Dans le même contexte, le déplacement de plus de 5.3
millions de personnes à cause de la guerre à l’est, les enfants qui pour la
plus part se déconnectent de leurs familles, pourtant ils méritent plus de
protection.» Alerte-t-elle.
La nouvelle société civile congolaise au Sud-Kivu, plaide auprès
du gouvernement pour le renforcement du programme de la gratuité de l’enseignement
de base et le rendre plus réaliste et l’élargir à l’école secondaire. D’innover
le système de santé en renforçant les équipements dans les formations
sanitaires, tout en imposant l’adhésion à la mutuelle de santé à tout citoyen. Elle
insiste aussi sur l’amélioration du panier de la ménagère afin de permettre l’accès
à une alimentation équilibrée et saine. De créer les emplois aux citoyens Congolais
pour faciliter aux parents une meilleure prise en charge des leurs enfants
avant de promouvoir et d’accompagner les programmes et protection de l’enfant.
Aux organisations internationales et nationales œuvrant dans la
protection de l’enfant, Mireille Tasi suggère une amélioration de la situation
difficile des milliers d’enfants désespérés.
Elle invite aussi les parents à prendre en main leurs
responsabilités pour subvenir aux besoins de leurs enfants.
Richelieu BYAMANA, LPA-Idjwi
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