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lpa | 16 juin 2024 | 395 vues

Sud-Kivu : la nouvelle société civile préoccupée par les conditions de vie de l’enfant congolais, l’urgence s’impose

En marge de la commémoration de la journée internationale de l’enfant africain, la coordination de la nouvelle société civile congolaise au Sud-Kivu retrace les obstacles qui freinent l’avenir meilleur de l’enfant en République Démocratique du Congo. L’urgence étant de mettre fin à la guerre dans la partie Est du pays pour sauver des milliers d’enfants en situation extrêmement délicate.

Célébrée le 16 juin de chaque année, Mireille Tasi, responsable de cette structure citoyenne invite le gouvernement Congolais à redoubler les efforts pour garantir un avenir meilleur aux enfants. Elle note que la guerre économique à l’est de la RDC est une situation  aggravante au problème de l’enfant congolais qui déjà, le coup de vie ne favorise pas son développement normal.

« Des milliers d’enfants continuent à être utilisés dans de conflits à l’est du pays. Dans le même contexte, le déplacement de plus de 5.3 millions de personnes à cause de la guerre à l’est, les enfants qui pour la plus part se déconnectent de leurs familles, pourtant ils méritent plus de protection.» Alerte-t-elle.

La nouvelle société civile congolaise au Sud-Kivu, plaide auprès du gouvernement pour le renforcement du programme de la gratuité de l’enseignement de base et le rendre plus réaliste et l’élargir à l’école secondaire. D’innover le système de santé en renforçant les équipements dans les formations sanitaires, tout en imposant l’adhésion à la mutuelle de santé à tout citoyen. Elle insiste aussi sur l’amélioration du panier de la ménagère afin de permettre l’accès à une alimentation équilibrée et saine. De créer les emplois aux citoyens Congolais pour faciliter aux parents une meilleure prise en charge des leurs enfants avant de promouvoir et d’accompagner les programmes et protection de l’enfant.

Aux organisations internationales et nationales œuvrant dans la protection de l’enfant, Mireille Tasi suggère une amélioration de la situation difficile des milliers d’enfants désespérés.

Elle invite aussi les parents à prendre en main leurs responsabilités pour subvenir aux besoins de leurs enfants.

Richelieu BYAMANA, LPA-Idjwi



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