Sud-Kivu : les FARDC accusent l'AFC-M23 de larguer des bombes depuis le Rwanda et d’utiliser les civils comme bouclier
Au quatrième jour des combats qui opposent les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et leurs alliés Wazalendo, soutenus par l’armée burundaise, aux rebelles du M23-AFC appuyés par l’armée rwandaise, les FARDC dénoncent des pratiques jugées inacceptables de la part des RDF/M23-AFC. Selon le récit des militaires congolais, ces derniers utilisent la population civile comme bouclier humain et se livreraient à des agissements sur le terrain.
Le porte-parole des opérations Sukola 2 sud Sud-Kivu,
le sous-lieutenant Mbuyi Kalonji Reagan, affirme que le M23-AFC a largué une
dizaine de bombes depuis Bugarama, au Rwanda. Ces bombardements touchent des
lieux civils sensibles, notamment des églises, des écoles et des habitations,
provoquant des victimes parmi les élèves et les civils, avec des blessés
signalés dans les populations locales.
Selon le sous-lieutenant MBUYI KALONJI Reagan, les
FARDC parviennent toutefois à contenir le débordement des forces ennemies vers
des zones sensibles telles que Kaziba, Kamanyola, Lubariki et Rurambo, dans la
province du Sud-Kivu. Les premiers bilans évoquent des pertes importantes pour
l’adversaire, notamment « des centaines » de morts sur différentes lignes de
front précitées.
Face à ces offensives et à la gravité des accusations,
le général de brigade Chiviri Hamuli, commandant des opérations Sukola 2 sud Sud-Kivu,
appelle la population au calme et à accorder leur confiance à l’armée
nationale, présentée comme le « dernier rempart ». Il invite également à la
vigilance face à la propagande circulant sur les réseaux sociaux et exhorte les
populations à différencier les informations vérifiées des rumeurs.
Rédaction
LA PRESSE AFRICAINE
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