Suspension du SEP de la CENI au Kasaï central : ACCER et Jean-Bonheur Kongolo Pande exigent des enquêtes approfondies
Lors de son passage la semaine dernière à Kananga, au Kasaï central, le deuxième vice-président de la CENI, Didi Manara, a suspendu, pour un dossier non encore évoqué, le secrétaire exécutif provincial, maître Onu Ntumba, même si certaines sources font allusion à une faute administrative et l'intérim est déjà assuré par madame Véronique Bohoto.
Cette suspension qui remonte au samedi 20 avril 2024, à quelques jours de la tenue des élections des gouverneurs et sénateurs, ne cesse de susciter les réactions des centre-kasaïens dans leur diversité, principalement les acteurs politiques ; le cas du président du parti politique ACCER, Jean-Bonheur Kongolo Pande.
« Nous saluons cette décision prise par monsieur Manara, mais étant donné que les fautes administratives en sont à la base, nous, au niveau de notre parti, nous demandons à la CENI non seulement d'approfondir les enquêtes, mais surtout de procéder à la révocation et à la traduction en justice du concerné », a lâché le numéro un de l'Alliance des citoyens congolais engagés pour la République (ACCER).
Toutefois, Kongolo Pande pense que cette erreur provient des antennes de la CENI basées dans les territoires que le SEP gérait au quotidien, et des mesures correctives pourraient dédouaner cette institution d'appui à la démocratie, censée être indépendante, mais qui tombe dans des anti-valeurs.
Le candidat malheureux aux récentes législatives nationales dans la circonscription électorale de Demba révèle tout de même que la CENI elle-même s'est créée des doutes aux dernières élections, tant pour la population que les acteurs politiques qui ont accepté des résultats contestables qui, selon lui, ont mis la Cour constitutionnelle en difficultés pour délibérer bien des cas.
Honoré MUABI / Kasaï central
Bien dit pour le président Jean bonheur kongolo pande